Géométrie maxwellienne augmentée de l'espace

Le photon est l’éclatant papillon qui s’échappe de la chrysalide de l’atome

Pierre Rousseau, 1941

Sans prétendre être complet et n’avoir aucune faille, cet ouvrage est le fruit de longues années de recherche, de réflexion et de vérifications auprès de nombreux physiciens, et d'une exploration exhaustive de la littérature à la recherche des confirmations nécessaires.

Je suis particulièrement reconnaissant à mon fils, Jean-François, dont la profonde compréhension du modèle déclencha souvent de longues discussions qui favorisèrent la mise en lumière d'une foule de détails qui autrement seraient demeurés dans l'ombre, particulièrement en ce qui concerne la description du photon-porteur.

Je suis immensément redevable au travail exceptionnel du grand physicien causaliste Paul Marmet et sa remarquable découverte concernant la relation directe qui existe entre la masse magnétique momentanée de l’électron en mouvement et les vitesses relativistes (voir Chapitre 13), sans les conclusions duquel l’ensemble des équations intermédiaires de champs discrets présentées au Chapitre 25 n’aurait pu être développé.

Je me dois de remercier sincèrement aussi Russell Bagdoo pour avoir mis à ma disposition ses vastes connaissances au sujet des résultats expérimentaux de Maurice Allais sur les éclipses solaires et les périodicités lunisolaires décrites à la Section 29.8.

Le but de l’ouvrage étant de présenter une nouvelle géométrie fondamentale de l'espace et de mettre en évidence à quel point elle permet l'intégration harmonieuse des phénomènes physiques déjà expliqués et ceux qui n'ont pas encore été expliqués, le traitement mathématique a été conçu pour que l'ensemble demeure accessible même aux débutants en physique.

La mécanique traite traditionnellement des relations entre la force, le mouvement et la matière, traitant l’énergie comme quantité plutôt secondaire. Mais considérant que la force ne cause pas directement le mouvement mais induit l’énergie qui elle est la véritable cause du mouvement, la présente analyse attirera plus d’attention au rôle majeur joué par l’énergie en mécanique.

Les étudiants qui veulent plus que le statu quo actuel et qui seraient même ouverts à une totale reconsidération auront la surprise, en intégrant progressivement ce modèle, de prendre conscience d'une possible nouvelle source d'énergie alternative étrangement simple, immensément plus efficace que l'énergie de fusion nucléaire et selon toutes apparences techniquement plus facile à harnacher que l'énergie de fission nucléaire (Section 21.8 et 21.9).

Il faut préciser ici que cet ouvrage n’aura de sens que pour ceux qui ont la ferme conviction que les particules élémentaires fondamentales sont localisées en permanence, même lorsqu’elles sont en mouvement.

Bien sûr, la localisation permanente ainsi que comportement ponctuel des particules élémentaires en mouvement pendant les collisions est en contradiction avec la plus populaire théorie fondamentale actuelle, soit la Théorie des Champs Quantiques (QFT), qui est définie comme combinant les caractéristiques de la mécanique quantique (MQ) et de la Relativité restreinte (RR). Le fait est, il faut le dire, qu’elle serait beaucoup plus précisément définie comme combinant les caractéristiques de l’interprétation de l’école de Copenhague de la MQ et de la Relativité Restreinte (RR).

Il faut dire que des découvreurs causalistes majeurs tels Einstein, Planck, Schrödinger, de Broglie et d'autres étaient tout à fait opposés à cette interprétation introduite par Bohr and Heisenberg qui nie toute possibilité de causalité au niveau fondamental.

Alors que Bohr et Heisenberg considéraient que la MQ "gouverne tous les aspects des objets au niveau fondamental qui ne peuvent pas alors posséder de propriétés intrinsèques autres que celles déterminables par des instruments de mesure, Einstein et al. Considéraient que la MQ décrit" seulement les objets, présumément de manière incomplète en attendant que d'autres découvertes soient faites, et que rien ne s'oppose à ce qu'ils possèdent des propriétés intrinsèques non encore découvertes.

Ces causalistes considéraient que l'imprécision de localisation des particules avec les équations de la MQ est une caractéristique de la méthode, non de la réalité physique sous-jacente. Leur point de vue n'invalidait aucunement la possibilité de localisation permanente des particules en mouvement, donc de comportement ponctuel lors de collisions dans la réalité physique. Voir Section 3.6 pour complément d'information concernant le débat sur la causalité.

Plusieurs tentatives ont été faites pour unifier les diverses théories des champs en une Théorie Unifiée, mais une telle unification ne peut correspondre à la réalité que dans la mesure où les champs considérés, tel le populaire hypothétique champ de Higgs, existent réellement.

En ce qui concerne la Relativité Restreinte, qui est l'autre fondement de la Théorie des champs quantique (QFT), et la pierre angulaire de la physique fondamentale depuis un siècle, notre analyse montrera qu'elle pourrait bien être déficiente elle aussi lorsque sera pris en compte le fait que les nucléons ne sont pas élémentaires, mais sont des structures constituées de particules élémentaires chargées en interaction (quarks up et down), ce qui remet en question la présomption que la masse au repos de tels systèmes pourrait être universellement invariante.

En ce qui concerne la force électrofaible (electroweak), résultat de l'unification de l'électromagnétisme et de la force faible et l'une des composantes importantes de la théorie des champs unifiés (QFT), il y aurait des raisons de remettre en question sa validité parce qu'en dépit de la croyance générale, l'aspect magnétique de l'électromagnétisme n'a jamais été complètement clarifié au niveau des particules élémentaires, et qu'une compréhension totale de cet aspect de l'énergie électromagnétique pourrait rendre cette unification superflue et inutile.

Par exemple, est-ce que l'aspect magnétique de l'énergie d'un photon isolé est statique comme la charge de l'électron, ou oscillant comme la fréquence de l'énergie du photon est confirmée être? Nous analyserons les implications de cette question à l'Annexe A. Qu'en est-il de la charge associée à l'énergie magnétique de ce photon isolé (en relation avec le courant de déplacement)? Comment une fréquence pourrait-elle être observée pour un photon isolé si ses deux aspects électrique et magnétiques étaient statiques?

Puisqu'un photon d'énergie 1.022 MeV ou plus peut se séparer en une paire de particules massives avec charges unitaires (un électron et un positon), et que ces deux particules peuvent se reconvertir en énergie photonique, il y a nécessairement identité de caractéristiques entre l'énergie des aspects électrique et magnétique de l'énergie constituant la masse de ces particules à charges élémentaires et les mêmes aspects des photons libres.

Aussi, puisque les quarks up et down (les composantes collisionables à l'intérieur des protons et neutrons) sont chargés, ils possèdent obligatoirement aussi un aspect magnétique et il y a donc aussi identité entre les caractéristiques de leurs aspects électrique et magnétique et ceux des électrons, positons et photons!

Quelle géométrie de l'espace serait alors requise pour permettre une telle identité? Se pourrait-il que l'espace populaire à 4 dimensions de Minkowski soit trop restreint pour permettre une telle compréhension de l'aspect magnétique de l'énergie au niveau des particules élémentaires?

Nous allons explorer ici le paysage fantastique qui prendra forme au fur et à mesure de notre analyse d'une géométrie plus étendue de l'espace qui permet l'existence logique de cette identité, une description claire et logique de l'aspect magnétique de l'énergie au niveau des particules élémentaires localisées et un processus de conversion cohérent entre ces divers états de l'énergie.

Pour facilement positionner ce nouveau modèle par rapport à la théorie de la gravitation de Newton et la Relativité générale, disons que si la Théorie de Newton correspond à une résolution télévisuelle de 480P, alors la RR et la RG correspondent à une résolution de 720P, et que ce nouveau modèle, en intégrant un processus relativiste en jeux dans les nucléons et qui n'est pas pris en compte par la RR ni la RG, correspondra à une résolution de 1080P.

2 Exposé en session plénière

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Texte de l'exposé en session plénière du Congrès International de physique CONGRESS-2000, le 7 juillet 2000 lorsque cette géométrie étendue de l'espace fut formellement présentée ([17], pages 291 to 310).

Selon ma perspective, une théorie physique doit être élaborée exclusivement à partir d’information obtenue expérimentalement, comme par exemple, la Théorie de Newton, la Théorie de Maxwell, et le concept du quantum d’action de Planck.

2.1 Identification de l’ensemble restreint des particules stables

Au cours des 100 dernières années, toutes les particules massives, élémentaires et stables qui pouvaient être collisionnées de manière non destructive, soit l’électron, le positon, et les quarks up et down, ainsi que toutes leurs propriétés physiques ont clairement été identifiées.

Certains s'étonneront de ne trouver ni le proton ni le neutron dans cette catégorie. La raison en est que ces baryons ne sont pas élémentaires, mais sont plutôt constituées de trois particules collisionables plus petites en mouvement, dont la preuve a été faite qu'elles sont élémentaires et stables, soit les quarks up et down (uud pour le proton et ddu pour le neutron).

Aussi, la rétro-dispersion inélastique non-destructive qui fut effectivement observé pendant les expériences de collisions avec des électrons incidents à l'accélérateur linéaire du SLAC en 1968, prouve hors de tout doute que les quarks up et down ne sont pas beaucoup plus massifs que les électrons ([55]).

Il deviendra évident en cours d’analyse du modèle pourquoi seulement cet ensemble très restreint est le seul qui a besoin d’être considéré et aussi pourquoi le photon, quoique non massif, doit aussi être inclus dans cet ensemble.

Une attention spéciale sera aussi donnée aux neutrinos en dépit du fait qu'ils sont sans charge, sans masse et ne sont pas directement collisionables.

Voir Annexe C pour une analyse complète de l'ensemble des particules.

L’observation que la gravitation n’a pas encore été expliquée, en dépit de ces découvertes vérifiées m’a conduit à soupçonner, comme beaucoup d’autres, chacun pour ses raisons propres, que quelque chose de très fondamental pourrait avoir été mal compris ou négligé en physique fondamentale.

Ce doute m’a conduit à reconsidérer la géométrie de l’espace acceptée et à soigneusement réexaminer les propriétés des particules qui avaient été véritablement confirmées expérimentalement, ce qui conduisit éventuellement à l’élaboration de la présente solution théorique, fondée exclusivement sur les propriétés objectivement vérifiées de l’ensemble particules élémentaires stables.

Rétrospectivement, je constate que l’acceptation comme théories physiques au lieu de simples outils mathématiques pratiques, de l’Électrodynamique Quantique, qui introduisit le concept des photons virtuels, et de son rejeton direct, la Chromodynamique Quantique, qui étendit le concept de photon virtuel à celui de particules virtuelles, fut un facteur déterminant dans la négligence au cours du dernier demi-siècle, de l’importance de l’interaction coulombienne au niveau fondamental, parce qu’il généralisa la perception que des entités virtuelles pseudo-quantifiées pouvaient physiquement représenter le potentiel coulombien qui est progressivement induit entre des particules électromagnétiques réelles durant les expériences de collisions, en fonction de l’inverse du carré de la distance entre les particules en interaction.

2.2 Perte d'intérêt pour les séquences temporelles d'événements

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Je pense aussi que l’acceptation générale de la méthode lagrangienne statique au lieu de la méthode hamiltonienne dynamique, tel que suggéré par Feynman dans le cadre de sa définition de l'Électrodynamique Quantique (QED), fut une cause directe de la perte d’intérêt pour le fait que les déviations non-destructrices et collisions destructrices de particules sont des séquences d’événement temporelles précises.

La conclusion de Feynman que l’utilisation de la méthode hamiltonienne forçait l’adoption d'un point de vue de champs de force plutôt qu'un point de vue interaction est non fondée selon moi, car il est facile d’argumenter qu’une interaction entre des particules ne peut être autre que simultanée et mutuelle, tout comme dans le point de vue de champs de force.

Si, comme le suggère Feynman, l’interaction coulombienne se communique seulement par un échange de photons virtuels entre les particules concernées, les questions suivantes viennent à l’esprit:

(1) Comment l’interaction est-elle initiée si les photons virtuels sont les seuls médiateurs de l’interaction, puisqu’un photon doit être émis par une des particules avant d’être absorbée par l’autre?

(2) Qu’est-ce qui provoque l’émission du premier photon virtuel de l’échange, et comment la direction de son émission est-elle déterminée ?

2.3 Toute interaction électromagnétique implique à la fois Force et Énergie

Je vois un net problème de causalité ici puisqu'une médiation de l’échange par photons virtuels telle que proposée par Feynman regroupe en un seul concept deux aspects fondamentalement très différents de la relation entre les particules:

(1) La force de Coulomb proprement dite, ou force électrostatique, dont la nature et l’origine sont toujours un mystère, qui agit en permanence entre les particules chargées en fonction de la loi de l’inverse du carré de la distance entre ces particules, et qui est la cause de l’accélération de ces particules l’une vers l’autre où inversement (ou devrait-on plutôt dire plus précisément, qui est la cause de l'induction d'une énergie cinétique dans les particules, une énergie vectoriellement dirigée vers l'autre particule en cas d'attraction et en sens opposé en cas de répulsion, et qui manifeste naturellement sa présence par un changement de vitesse desdites particules lorsque aucune contrainte électromagnétique extérieure n'empêche partiellement ou complètement un tel changement de vitesse);

(2) Et l'énergie cinétique que la force de Coulomb induit progressivement dans les particules en fonction de la distance qui les sépare, qu'il y ait ou non changement de vitesse, qui agit comme énergie porteuse de la particule, et dont la forme quantifiée constitue la substance même de toutes les particules qui existent.

Il peut effectivement être postulé que l’énergie cinétique pourrait avoir une existence physique en tant que substance. Cette énergie, orientée vectoriellement dans la direction mandatée par la force causale, tendrait alors à causer un mouvement en fonction de la quantité accumulée, s’exprimant comme une vélocité des particule associée, vélocité qui serait alors la cause de leur inertie; ou alternativement, si l’équilibre électromagnétique local rend impossible l’expression de cette vélocité, causerait une pression (poids) contre les autres particules qui seraient en contact immédiat, comme cela se produit entre des objets reposant à la surface de la Terre et la Terre elle-même.

Il y a aussi le problème que les photons virtuels sont par définition des quantités discrètes, ce qui semble impliquer que le potentiel est induit par incréments discrets entre les particules, ce qui est en contradiction directe avec le fait que l'énergie cinétique est induite progressivement à n’importe quelle distance en fonction de loi infiniment progressive de l’inverse du carré de la distance.

2.4 L'importance des séquences temporelles d'événements

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Les événements de collision et de déviation n’étant pas physiquement instantanés, il y a de sérieuses raisons pour remettre en question l’opinion de Feynman lorsqu’il déclare, et je cite :

"Pour plusieurs problèmes, par exemple, la collision de particules, nous ne sommes pas intéressés à la séquence temporelle précise des événements. Il n’est d’aucun intérêt de pouvoir dire à quoi ressemble la situation à chaque moment pendant une collision et comment elle progresse d’un instant au suivant." ([6], p.771)

Il va sans dire que je suis en profond désaccord avec Feynman à ce sujet, parce que cette philosophie de recherche a conduit les générations de physiciens qui ont suivi à éviter d’explorer durant les 50 dernières années, la dernière frontière encore inexplorée en physique fondamentale.

Un argument supplémentaire supportant le point de vue que des photons virtuels ne peuvent pas être une réalité physique, est l’observation de Bohr lui-même à l’effet que les états quantifiés des électrons de l’atome étant stables, ces états ne peuvent s’accompagner d’aucun rayonnement, et que l’existence de ces états non radiants est conforme à l’idée de stabilité quantique ([1], p.134). Voir aussi les Sections 23.8 et 23.9 à ce sujet. Je suis de plus en accord total avec de Broglie lorsqu’il dit que l’existence des quanta implique une limite inférieure d’un genre très particulier aux perturbations qui peuvent exister dans les systèmes considérés ([1], p.20).

Nous explorerons d'ailleurs à l'Annexe A une avenue de recherche prometteuse pouvant conduire à une explication mécanique possible de la stabilité des états électroniques et nucléaires quantifiés qui découle naturellement du modèle que nous allons explorer dans cet ouvrage.

Par conséquent, la perception qu’une radiation pourrait être émise par des électrons sur les orbitales de repos, par exemple, par le biais de photons virtuels ou tout autre mécanisme, semble être en contradiction directe avec le fondement même de la Mécanique Quantique, parce que les observations de Bohr et de Broglie impliquent qu’une sorte de seuil d’excès d’intensité d’énergie au niveau local d’équilibre électromagnétique de moindre action doit être atteint ou dépassé avant qu’un photon puisse être émis.

Entre cet équilibre de moindre action et ce seuil d'intensité, l'énergie en excès ne peut que causer une oscillation locale mais lors que le seuil est atteint, la conversion à l’état de photon s'enclenche et l’évacuation du système considéré de la portion d'énergie localement en excès permet alors à l’équilibre local d’être rétabli.

En vue de l’existence possible d’un tel seuil relatif de quantification (ou de séparation), l’existence physique de photons virtuels comme médiateurs d’une interaction qui résulte en l’induction entre les particules impliquées d’une énergie non quantifiée par définition, du simple fait que son intensité locale relative n’a pas encore atteint ce seuil semble hautement discutable, sauf en tant que représentation mathématique pratique.

2.5 Le besoin de redéfinir la géométrie fondamentale de l'espace

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La géométrie de l’espace qui sous-tend la Théorie de Maxwell exige qu’un champ magnétique et un champ électrique s’intersectent orthogonalement et que la combinaison des deux intersecte à angle droit la direction de mouvement de tout point du front d'onde de toute onde électromagnétique dans l’espace à trois dimensions.

Le verbe  se croiser  étant insuffisant pour décrire un croisement par interpénétration, nous utiliserons dans ce texte le néologisme intersecter  pour décrire ce type de croisement.

Étant donné que si elle existait comme telle, une telle onde serait nécessairement en expansion sphérique dans l'espace à partir de sa source ponctuelle d'origine, il a semblé possible, en supposant que l'onde naissante y possède déjà toutes les caractéristiques électromagnétiques, que les champs magnétique et électrique qui s’intersectent orthogonalement envisagés par Maxwell pourraient bien ne pas résider à l’intérieur de notre espace tridimensionnel à ce point source d'origine.

Étant donné qu’il semble impossible de visualiser plus de 3 dimensions à la fois, j’ai alors pris l’habitude de plier mentalement les trois dimensions de l’espace normal comme s’il s’agissait des baleines d’un métaphorique parapluie à 3 baleines pour visualiser plus facilement une géométrie de l'espace qui permettrait cette possibilité. Cela permit de visualiser le parapluie plié de l'espace normal comme étant l'axe X d'une sorte de géométrie de l'espace plus étendue, dont l'axe Y représenterait un espace plié pour le champ électrique et l'axe Z représenterait un espace plié pour le champ magnétique.

L’idée vint naturellement d’appliquer l'idée du parapluie plié aux deux autres axes majeurs, définissant ainsi une intrigante nouvelle géométrie à trois espaces coexistant orthogonalement, chacun possédant 3 dimensions, un Cube Rubik métaphorique que je me plaisais beaucoup à manipuler, ouvrant ou fermant mentalement un à un les parapluies, de manière à pouvoir continuer à visualiser facilement la géométrie complète. Bien sûr, ces ouvertures et fermetures de parapluies n’ont aucun impact sur les espaces réels qui seraient représentés. Ces espaces seraient pleinement ouverts en permanence dans toute leur étendue en réalité.

C’est à cette géométrie de l'espace que j’ai alors entrepris d’associer toutes les propriétés vérifiées des particules élémentaires collisionables, chacune desquelles devenant le point focal d’une occurrence locale d’une intersection de ces trois espaces, et chacune étant séparée des autres par un vide total.

2.6 La structure dynamique interne du photon de de Broglie

L’élément d’information précis qui a déclenché l’enchaînement de raisonnement qui conduisit à la solution proposée ici est une conclusion de Louis de Broglie à l'effet que les photons doivent être constitués non pas d’un corpuscule, mais de deux corpuscules, ou demi-photons, qui seraient complémentaires comme l’électron est complémentaire du positon.

J’en suis venu a clairement visualiser dans cette géométrie de l'espace, une mécanique de conversion un tel photon, possédant une énergie de 1.022+ MeV, en une paire électron/positon, phénomène connu depuis les années 1930. Éventuellement, une mécanique plausible d’interaction des électrons et positons prit forme, qui procure une clé pour comprendre comment les protons et neutrons pourraient être créés.

Le résultat final fut une série continue de séquences d’interactions clairement définies procurant un lien de causalité ininterrompu à partir: 1) des quantités d'énergie cinétiques translationnelles induites par accélération naturelle due à l'interaction coulombienne ou gravitationnelle, 2) à la quantification sous forme de photons électromagnétiques libres de toute quantité de cette énergie en excès de la quantité précise requise par l'équilibre électromagnétique local stable ou métastable, 3) à la création de paires électron/positon lors de la déstabilisation de photons d’énergie 1.022 MeV ou plus, 4) à la création de protons et neutrons à partir de l’interaction d’électrons et positons forcés d’interagir par groupes de trois des deux types dans des volumes d’espace suffisamment restreints avec une énergie insuffisante pour échapper à une capture mutuelle, 5) et finalement à la libération sous forme de neutrinos de tout excès momentané de masse au repos métastable (différente de la masse relativiste momentanée en excès due à la vélocité) lorsque des particules élémentaires massives surexcitées sont forcées par l'équilibre électromagnétique local de réduire leur masse au niveau plus faible et stable de leur véritable masse au repos.

Une telle géométrie à 9 dimensions répartie dans 3 espaces s'avère être le cadre de référence le plus restreint qui puisse encore permettre l’élaboration d’un lien de causalité aussi clairement défini.

2.7 Harmonisation des théories existantes

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La conséquence la plus surprenante cependant, semble être une confirmation de la Théorie de la Gravitation de Newton sous une forme relativiste plus précise qui, en remplaçant le concept de particule ponctuelle par celui de particule ponctuelle chargée, permet une explication alternative à celle de la Relativité Générale de l’erreur newtonienne dans le calcul de l’avance du périhélie de Mercure, le calcul correct de la déflection gravitationnelle des trajectoires des photons par les corps célestes, l’augmentation de la fréquence des photons émis par les atomes de césium dans les horloges au césium avec l’altitude, et qui offre une solution gravitationnelle au problème de l’accélération constante résiduelle anormale inexpliquée dirigée vers le Soleil, et de l'anomalie de rotation inexpliquée, observées chez les modules spatiaux Pioneer 10/11 ([7]) et ([38], p.23]), et lors des soi-disant anomalies des trajectoires hyperboliques inertielles (voir Chapitre 29) de Galileo, Ulysses et autres sondes spatiales lors de leurs phases d’assistance gravitationnelles planétaires ([43]), et finalement offre une solution au problème de la chaleur excessive de la corona.

Autre conséquence surprenante, cette solution semble établir un pont naturel entre la Théorie Électromagnétique de Maxwell qu’elle confirme d'une manière lui permettant de décrire directement les photons, l’interaction coulombienne et la Théorie Gravitationnelle de Newton en version relativiste, et qu’elle offre une nouvelle perspective sur l’ensemble des théories orthodoxes acceptées, soit la Relativité Restreinte, la Mécanique Quantique, l’Électrodynamique Quantique, ainsi que sur plusieurs des postulats qui sont maintenant pris pour acquis.

2.8 Questions non résolues

Plusieurs questions non résolues seront examinées dans ce travail. Par exemple, l'importante conclusion de de Broglie concernant la possible structure interne des photons, qui, en conjonction avec la découverte de Abraham et Kaufmann concernant la totale insensibilité de l'énergie cinétique translationnelle à toute force appliquée transversalement (Voir Section 24.2), semblent être la clé permettant de construire le dernier lien causal manquant entre l’énergie cinétique qui s'accumulent par accélération électromagnétique des particules, et l'énergie dont doivent être constitués les quarks up et down.

Notons que l’augmentation de l’énergie cinétique par accélération a été traditionnellement traitée en corrélation avec la notion d’une diminution réciproque de l’énergie potentielle, pour que le principe de conservation de l’énergie soit respecté, principe qui, nous le verrons, devient un simple cas limite dans cette nouvelle géométrie (Section 16.3).

La Relativité Restreinte pour sa part n'a toujours pas été adaptée pour tenir compte de la contraction et expansion adiabatique interne des particules complexes, telles le proton et le neutron, en fonction de l'intensité locale des interactions électriques entre eux et les composantes élémentaires chargées de la matière environnante (d'autres quarks up et down) et de l’effet de cette interaction sur la masse au repos locale de ces particules complexes en fonction de la densité locale de matière environnante (l’intensité locale de la gravité, aussi nommé le gradient gravitationnel). La RR traite encore les protons et neutrons comme s’ils étaient des particules élémentaires à masse au repos invariante.

Est-ce que cela pourrait être la raison pour laquelle personne n'a encore réussi à calculer correctement les trajectoires des sondes spatiales Pioneer 10 et 11, même avec les équations de la Relativité Générale ([38]), une théorie supposée être l'explication finale de tous les phénomènes inertiels gravitationnels observés? Bien plus, des données recueillies pour d’autre sondes spatiales supportent clairement l’idée que ce phénomène lié à l’accélération serait systématique et serait dû à un aspect de la réalité fondamentale non encore couvert par les théories traditionnelles.

En réalité, la RG est réexaminée avec insistance depuis une décennie sans succès pour tenter de rendre compte de deux soi-disant anomalies distinctes observées chez les sondes Pioneer, dont l'une, rarement documentée concernant une perte soi-disant anormale de moment angulaire autour de son axe de rotation stabilisateur ([38], p.23) que nous examinerons au Chapitre 23, et l'autre concernant une accélération soi-disant anormale dirigée vers le soleil pendant qu'elles s'échappent du Système Solaire sur leurs trajectoires hyperboliques, que nous analyserons au Chapitre 29.

Est-ce que ces insuccès de la RG pourraient être causés par le fait que la RR (qui est intimement liée à la RG) ne prend toujours pas en compte les implications relativiste du fait que protons et neutrons ne sont pas élémentaires et que leur masse momentanée au repos pourrait bien dépendre du fait que la vitesse de quarks qui les constituent dépend de l'intensité du gradient gravitationnel local? Ce modèle mettra en perspective comment la masse effective au repos des particules complexes peut être correctement intégrée.

Quelques autres phénomènes très bien documentés que la RG et la RR sont incapables d’expliquer sont les deux suivants, soit le fait que la lune s’éloigne progressivement de la terre à raison de 3.8 cm par année et que la rotation de la terre est plus rapide en été qu’en hiver et qu’elle subit un ralentissement annuel progressif qu’aucune théorie existante ne permet d’expliquer.

Nous étudierons au Chapitre 29 comment ces phénomènes peuvent possiblement s’expliquer pour la même raison fondamentale qui cause l’apparente anomalie des trajectoires des sondes Pioneer 10 et 11 et le ralentissement des horloges atomiques avec l’altitude. Le présent modèle en fait, prédit que ces soi-disant anomalies ne sont aucunement des anomalies, mais un comportement tout à fait normal de tous les petits corps en mouvement dans l’espace.

Il est bien connu qu'à de courtes portées gravitationnelles telle la distance entre Mercure et le Soleil, la RG a démontré sa plus grande précision que la théorie classique de Newton. Il a été prouvé cependant que les deux théories donnent exactement les mêmes résultats pour tous les mouvements de translation de la matière observable aux distances galactiques et intergalactiques, auxquelles toutes les planètes et étoiles se comportent relativement les uns aux autres comme s'ils étaient des objets ponctuels, autant pour le calcul par luminosité que par celui du théorème virial ([23], p.389]).

2.9 Matière observable vs matière noire

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Un point d'intérêt concernant cette matière observable aux distances galactiques et intergalactiques concerne la soi-disant matière noire ou sombre. Comprenons bien que la matière observable à ces distances est exclusivement celle dont la luminosité est détectable parce qu'elle radie directement de l'énergie détectable ou réfléchie de l'énergie en provenance de ces galaxies.

En 1933, l'astronome Fritz Zwicky observa que la masse d'un groupe de galaxies calculée à partir de sa luminosité comparée à la masse du même groupe calculée par une méthode différente donnait une masse beaucoup plus grande avec cette dernière méthode (le théorème virial) qu'avec celle estimée à partir de la luminosité. Cette observation donna naissance à la théorie qu'une sorte de matière sombre ou noire invisible et indétectable directement devait exister pour expliquer la différence.

Au départ, il faut réaliser que la plus grande partie de la matière dans le système solaire, astéroïdes, planètes, particules et autres débris interplanétaires de toutes sortes captifs du champ magnétique du Soleil, jusqu'à et incluant le nuage de Oort et les nuages de poussières et débris interstellaires de toutes natures accumulés depuis le début de l'Univers, n'émettent aucune lumière et que l'intensité de la lumière qu'elle réfléchit est généralement insuffisante pour pouvoir être détectée par nos instruments. La masse de toute cette matière dont la lumière réfléchie ne nous atteint pas semblerait aussi comme ne pouvant pas être calculée à partir de la luminosité du Soleil, sans parler de l'effet de masquage qu'elle contribuera en interférant avec la lumière du Soleil telle qu'observable à partir de telles distances.

Étant donné l'âge de l'univers et l'éjection constante de matière des étoiles et des coronas des étoiles à partir de leur naissance (Voir Chapitre 21), est-ce que le bon sens ne suggère pas que la plus grande partie, sinon la totalité, de cette soi-disant masse manquante (telle que calculée à partir de la luminosité) pourrait simplement être ce type de matière très normale, mais qui serait indétectable à de telles distances simplement parce qu'elle n'émet pas de lumière ou n'est pas suffisamment réflective pour être détectée?

Mais des théories plus exotiques ont semblé beaucoup plus attrayantes dans la communauté physique et ont été préférées pour postuler l'existence supplémentaire d'énormes quantités d'une hypothétique matière noire anormale, inconnue, indétectable et omniprésente, et l’existence une énergie étrange ou noire tout aussi hypothétique et indétectable pour expliquer la différence.

Est-ce que le fait qu'aucune de ces particules exotiques conjurée en théorie pour remplacer la matière normale dans la composition de la matière noire ne se retrouve nulle part sur la Terre ni dans le Système solaire mais serait abondante loin de nous où il est impossible de les détecter ne devrait pas être un indice qu'elles n'existent pas du tout?

Le temps ne serait-il pas venu de revenir aux explications simples et logiques et d'explorer ces avenues beaucoup plus prometteuses de résultats concrets? Voyons ou nous conduira la poursuite de la piste procurée par les particules collisionables existant réellement ici sur la Terre.

Nous constaterons par ailleurs que le boson de Higgs, qui est un simple parton éphémère se dégradant presque instantanément en diverses autres particules stables comme tous les autres partons (Voir Annexe C), n'est même pas nécessaire pour expliquer l'existence de la masse, et qu'une explication beaucoup plus simple découlant directement de l'inertie bien comprise de l'énergie et de l'électromagnétisme justifie complètement l'existence de la masse.

3 Géométrie de Maxwellienne de l'espace

3.1 Géométrie maxwellienne de l'espace négligée

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La théorie de Maxwell a traditionnellement été considérée strictement du point de vue mathématique de ses célèbres équations (Section 7.7) et comprise dans la perspective restrictive du traitement par ondes planes, ce qui laisse prendre pour acquise la géométrie de l'espace qui la sous-tend, puisqu'elle est suffisante pour les besoins du concept des ondes continues, qui à son tour est suffisant pour obtenir des calculs précis au niveau général. Cette géométrie de l'espace est bien sûr la géométrie plane euclidienne traditionnelle à 3 dimensions à laquelle la dimension temps est ajoutée pour justifier le mouvement.

Tout comme l'habitude d'utiliser le tenseur électromagnétique pour représenter un champ électromagnétique unique détourne l'attention immédiate du fait que les deux champs électrique et magnétique sont d'égale importance dans la théorie de Maxwell, avec des caractéristiques différentes et irréconciliables, l'habitude d'utiliser le traitement par ondes planes masque le fait que le front d'onde de l'onde continue de la théorie de Maxwell ne pourrait être qu'en expansion sphérique à partir de sa source ponctuelle, une source ponctuelle confirmée hors de tout doute par la réalité expérimentale, même si les ondes continue de Maxwell avaient été démontrées comme existant vraiment.

La théorie de Maxwell est en fait l'aboutissement naturel de l'intégration de plusieurs découvertes faites précédemment. Sa première équation est en fait la loi de Gauss pour l'électricité, sa seconde équation est dérivée de la loi de Faraday, sa troisième équation correspond à la loi de Gauss sur le magnétisme et sa quatrième équation est une généralisation de la loi d'Ampère. Ce que Maxwell réalisa en fait fut une unification en une théorie intégrée cohérente de toutes ces lois déjà confirmées expérimentalement séparément sans qu'un lien évident ne les associe auparavant.

Mais sa contribution personnelle véritablement brillante fut de réussir à associer mathématiquement la loi de Faraday à sa loi généralisée d'Ampère de telle manière qu'il ne subsistait aucun doute que la lumière était intimement associée à l'électricité et au magnétisme, tel que confirmé expérimentalement par les expériences de Faraday sur la polarisation de la lumière par les champs magnétiques. Cette association eut aussi comme résultat inattendu de nous procurer la seule manière jamais conçue pour calculer la vitesse de la lumière à partir des principes premiers, une vitesse qui est la seule possible à partir de ces équations puisqu'elle dépend du produit de seulement deux autres constantes fondamentales, soit les constantes de permittivité et de perméabilité du vide.

Tel que déjà mentionné, un aspect fondamental et extensivement vérifié de sa théorie est sa conclusion concernant l'état d'orthogonalité des champs électrique et magnétique de l'énergie électromagnétique libre, tous deux normaux par rapport au vecteur de vélocité de phase, qui représente la direction de mouvement dans l'espace de tout point considéré du front d'onde de l'onde en expansion sphérique. La réalité expérimentale révèle que ceci s’applique aussi aux particules chargées massives, tel l'électron, que l'on peut forcer à se déplacer en ligne droite lorsque soumis à des champs électrique et magnétique d'égale intensité.

En effet, tout manuel élémentaire sur l'électricité et l'électromagnétisme explique comment le produit vectoriel d'une force électrique et d'une force magnétique appliquée à une particule chargée peut générer un vecteur de vélocité en ligne droite forçant cette particule à se déplacer dans une direction perpendiculaire aux deux forces, ce qui est représenté en électrodynamique classique, à partir de l’équation de Lorentz, par la relation bien connue

Pour éviter toute confusion entre le symbole E pour énergie et le symbole très semblable E pour le champ électrique, nous utiliserons généralement le symbole E pour les champs électriques, et conserverons E pour l'énergie (en joules ou en eV). Par symétrie, nous utiliserons B pour les champs magnétiques.

Les bases orthogonales suivantes seront utilisées dans cet ouvrage: a) système de coordonnées rectangulaire 3-D et base vectorielle rectangulaire correspondante et b) la base d’orientations des champs électromagnétiques vs vecteur vélocité correspondant.

ou plutôt, dans le présent contexte, sous forme d’un produit vectoriel

et puisque θ doit égaler 90o par définition dans le présent cas:

Il doit être clairement compris de plus que malgré la précision des calculs que permet la théorie de Maxwell au niveau général, elle n'est pas sensée pouvoir décrire directement les photons en tant que particules électromagnétiques discrètes et localisées puisqu'elle est fondée sur la notion que l’énergie électromagnétique est un phénomène ondulatoire continu.

3.1.1 Les particules discrètes sont le seul support possible pour les propriétés électromagnétiques

La théorie de Maxwell, en effet, a été conçue pour rendre compte du comportement de l'énergie électromagnétique au niveau macroscopique où ses manifestations sont généralisables, bien sûr sans avoir à tenir compte de la quantification (qui n'avait pas encore été clarifiée à l'époque de Maxwell), c'est-à-dire en la traitant sous l'aspect densité générale d'énergie par unité de volume ou flux général d'énergie par surface unitaire plutôt que par addition de l'énergie de particules électromagnétiques localisées en mouvement comprises dans un volume unitaire ou faisant partie d'un flux à travers une surface unitaire qui rendrait tout aussi bien compte des phénomènes observés au niveau macroscopique.

Si nous considérons que des ondes électromagnétiques telles que Maxwell les concevaient étaient sensées animer ce qui était perçu depuis notre niveau macroscopique comme un éther sous-jacent et omniprésent encore hypothétique, alors, si une quelconque manière était trouvée pour associer à chaque photon individuel toutes les propriétés électriques et magnétiques qui caractérisent l'onde électromagnétique de Maxwell, cela rendrait inutile le recours théorique à ce concept d'un éther omniprésent pour supporter les ondes électromagnétiques continue de Maxwell, que nous savons maintenant ne pas exister.

Notons aussi qu'un deuxième usage des divers concepts d'éther était de constituer la substance même dont les particules massives sont faites, sous forme de singularités qui se développeraient dans de tels éthers omniprésents dans une foule de théories. Mais, si l'énergie cinétique, dont les photons sont faits de manière vérifiable, s'avèrent avoir une présence physique avec un volume qui peut être mesuré, cela rendrait caduque la dernière raison qui pourrait justifier d'avoir recours au concept théorique de l'éther comme base pour expliquer le niveau fondamental de la réalité physique.

D'autant plus qu'il est vérifié de manière totalement concluante depuis les années 1930 que des électrons et positons massifs peuvent être créés par déstabilisation de photons électromagnétiques qui sont constitués d'au moins 1.022 MeV de cette énergie cinétique (Voir Section 9). Les expériences de collisions frontales réalisées entre de faisceaux d’électrons et de positons ([56]) conduisent même à soupçonner que les protons et neutrons pourraient bien être des états d’équilibre adiabatique stables impliquant des triades d'électrons et positons qui auraient interagis de telle manière qu'ils auraient localement accéléré adiabatiquement jusqu'à atteindre ces états d'équilibre ultimes et irréversibles (Voir Section 15).

Bien sûr, une telle possibilité semble à première vue en totale contradiction avec le Principe de conservation de l’énergie, mais une analyse séparée révèle que cela pourrait bien ne pas être le cas (Voir Section 16.2.2). Si confirmée, cette découverte pourrait expliquer l'existence de tous les atomes de l'univers.

Mais il faut garder à l'esprit que même si s'avérait qu'aucun éther n'existe, de plus en plus de données semblent indiquer qu'ici sur Terre, nous baignons en permanence dans une combinaison de champs magnétiques en interaction impliquant le champ magnétique de la Terre en déplacement dans l'immense champ magnétique du Soleil, qui s'étend jusqu'au delà de Pluton, qui interagit aussi avec les champs magnétiques des autres planètes du Système solaire, et finalement il semble exister peu de doutes que le champ magnétique global de notre galaxie locale interagit aussi avec le champ magnétique du Soleil.

Par conséquent, quoi que puisse être la solution finale, elle impliquera obligatoirement ce médium sous-jacent dans ce que nous considérons être le vide total de l'espace.

3.2 Le problème de la conservation de l'intensité dans le cas de l'onde en expansion sphérique de Maxwell

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Ceci conduit à tenter de clarifier pourquoi une description acceptable des photons électromagnétiques en tant que particules en mouvement localisées en permanence, en conformité avec leur localisation quasi-ponctuelle démontrée aux moments de leur émission et capture, n'a toujours pas été harmonisée complètement avec les aspects vérifiés de la théorie de Maxwell, particulièrement suite à l'élaboration de l'hypothèse si prometteuse de de Broglie ([1]).

Selon la théorie de Maxwell, les aspects électrique et magnétique d'une onde doivent toujours être en phase au front d'onde tel que montré dans cette représentation familière, c’est-à-dire au maximum au même moment, pour que l’onde puisse exister et se propager.

Lorsque les deux aspects sont déphasés de 90o, nous obtenons une onde stationnaire.

Mais, étrange cul-de-sac, si les deux aspects sont déphasés de 180o, nous revenons exactement à la configuration de départ, comme lorsque les deux aspects sont en phase (Figure A).

De plus, c'est la conjonction des deux champs, en phase et à angle droit l'un par rapport à l'autre, en tout point du front d'onde, qui est sensé permettre le maintien de l'intensité de l'énergie de l'onde à chacun de ces points, malgré l'étalement sphérique inhérent impliqué à partir du point d'origine obligatoirement ponctuel d'une telle onde. Ce problème est bien sûr connu de tous dans le milieu de la physique mais est accepté comme un axiome inévitable encore non expliqué, possiblement dû au fait que le traitement par onde plane permet des calculs précis de toute manière.

Du point de vue mathématique, lorsque tout point de la surface sphérique du front d'onde est considéré, cette surface peut être approximée à une surface plane au niveau infinitésimal, ce qui est à l'origine du traitement par onde plane.

Mais l'espace étant tridimensionnel, le traitement par analogie avec des ondes planes ne peut bien sûr être qu'une approximation mathématique, une approximation qui masque facilement le fait que physiquement, si une telle onde électromagnétique existait réellement, elle ne pourrait être qu'en expansion sphérique dans le vide à partir de son point d'origine, en présumant une expansion isotrope non limitée dans l’espace. Donc, Le traitement par onde plane ne décrit donc pas l'interaction électromagnétique à partir du moment où l'onde commence à exister à sa source ponctuelle, mais plutôt après que l'onde ait commencé son expansion sphérique.

Mais si des ondes électromagnétiques telles que les imaginait Maxwell existaient vraiment, la géométrie de leur propagation se rapprocherait nécessairement beaucoup plus de l'expansion sphérique des ondes sonores dans l'air que de la propagation d'ondes à la surface plane d'un liquide qui nous vient à l'idée dans le cadre du traitement par onde plane, et il devient alors bien difficile d'accepter logiquement l'idée que l'intensité initiale de l'énergie à la source ponctuelle de l'onde pourrait se multiplier arbitrairement de telle manière qu'elle puisse ensuite être mesurée comme étant égale en tous points du front sphérique d'onde à l'intensité de la source à toute distance arbitraire comme le traitement par onde plane semble l'indiquer.

Par conséquent, le fait de toujours traiter l’état d’orthogonalité des deux champs entre eux et par rapport à la normale dans l’espace à n’importe quel point du front de l’onde laisse toujours dans l’ombre le fait qu'une onde électromagnétique en expansion sphérique telle qu'imaginée par Maxwell ne peut être qu'un seul et unique événement ayant pour origine un point unique.

3.3 Application des propriétés EM à la source ponctuelle de l'onde de Maxwell

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Considérant maintenant qu'un tel événement électromagnétique est un événement unique, serait-il concevable qu'après être apparu à son point d'origine, il puisse être représenté comme demeurant ponctuel en commençant à se déplacer, comme une onde stationnaire en oscillation harmonique locale, comme l'hypothèse de de Broglie le laisse supposer, au lieu de s'étaler en expansion sphérique?

Cette idée impliquerait qu'une trajectoire précise serait suivie par cet événement électromagnétique, qui se comporterait ponctuellement de son